mercredi 1 septembre 2021

Non Assistance en Uniforme

 

Aujourd’hui arrive un courrier recommandé,


C’est le vétérinaire du coin qui me signifie qu’il me ‘retire sa confiance’ à moi en tant que client, et par conséquent annule le rdv pris pour la chienne de ma compagne.

J’avais pris ce rdv pour des analyses sanguines, car vu que Milou est à mon avis mort empoisonné, il y a bien des chances que Maddie soit également touchée par les mêmes problèmes.

Je ne peux donc plus aller chez ce véto, car j’aurais été mécontent, et même grossier. C’est ce que ce courrier affirme.


Pour rappel, ils font partie des gens qui auraient dû agir cette nuit-là, avec un fusil à fléchettes hypodermiques. Ils me prenaient de haut, me renvoyaient vers les pompiers (dont ce n’est absolument pas le métier).


Ces gens-là, donc, m’ont mis un max de pression pour que le matin-même, je me dépêche de venir chez eux pour signer les papiers idoines (l’euthanasie).

Ce jour-là, pas de problèmes. J’ai quand-même dû aller chez eux en état de choc, alors que j’aurai quand-même mieux fait de retourner me coucher, et de rester calme dans les premières heures du début de la guérison. Mais j’en ai pas fait un fromage, j’ai rempli les papiers après avoir fait la queue derrière deux gendarmes lourdement équipés, qui était là par hasard, dans le cadre d’un truc qui ne me concerne pas. Nul doute qu’ils avaient dû entendre parler de cette histoire, toutefois. Je suis ensuite retourné chez moi, la main gauche en l’air, histoire de diminuer la pression dans les artérioles. Merci la ballade.


Le lendemain je reçois encore un coup de fil de leur part m’intimant de retourner chez eux pour signer encore d’autres papiers, cette fois-ci de la ‘DDPP’, et que je devais faire cela le jour-même ou le lendemain. Surpris je demande de plus amples renseignements et cherche à savoir s’il est possible de se faire envoyer ces documents par la poste, mais non non, il ‘FAUT que je vienne en personne, et vite !’.


‘Putai*, mais ils vont me laisser dormir un peu ces gens-là !’ (me dis-je intérieurement après avoir raccroché).


Un peu énervé, je me demande quand est-ce que je vais bien pouvoir dormir afin de laisser cette pression redescendre, y’a pas que la main qui est gonflée, y’a mon âme aussi. Eux ne peuvent pas ne pas savoir cela puisqu’ils font partie des gens qui ont donné des conseils dangereux et incompétents cette nui-là, tout en nous laissant dans un état de non-assistance à personne en danger.


Nous finirons par aller là-bas en fin de journée, et c’est à ce moment que j’aurai fait preuve de grossièreté, selon eux. Les choses sont allées comme suit, et devant témoin :

Je signe les différents papiers, après qu’on me les ait expliqués, puis me fend d’une remarque qui va comme suit : ‘Je me permets de vous dire que vous auriez pu me faire part lors de ma première visite de cette nécessité si impérative de revenir chez vous le jour suivant, vu que vous me dites que cela fait partie de la procédure standard’. Je soulève qu’il s’agit ici simplement d’une critique sur le professionnalisme de la réceptionniste. J’ai dit cela comme à mon accoutumée, de façon calme, mais précise. La véto en face de moi m’a coupé la parole et est partie dans une justification sans aucun sens logique, j’en ai attendu la fin pour reformuler ma critique de façon aussi calme, mais un peu plus concise, elle me recoupe la parole est recommence son déni. Cette fois je pars dans un exemple illustratif qui va comme suit :’imaginez un concessionnaire qui me vend une voiture mal fabriquée, qui finit par casser juste après l’achat. Ce n’est pas de sa faute, mais vous conviendrez que quand je reviens vers lui, il s’excusera, et fera profil-bas, même si la faute est du côté de l’usine. Cette faute est ‘passée au travers de lui’ et touche le client final’. Elle a bien écouté, puis est repartie dans son déni. Là il est est vrai que ma patience est arrivée à sa limite, j’ai monté le ton, lui ai signifié son incompétence, lui ai promis un courrier à la direction, puis suis parti chez moi.


Des gens comme ça, cela fait bientôt trente ans que je les tiens en respect. Je me permets ici de bien dire que je ne vois pas d’où ces vétos se permettent de parler comme des forces de l’ordre, et intimer des injonctions de se déplacer (convocations), à des gens qui sont en état de choc, alors qu’il existe un truc formidable qui s’appelle ‘la Poste’, même si cela n’est pas écrit sur mon front. Ils étaient clairement plus du côté de mon chien Kio qu’ils venaient de tuer, que du mien, c’est l’impression qu’ils me donnaient.


J’en profite pour parler du dernier point de l’une de ces feuilles que j’ai eues à signer, dernier point que j’ai barré. Il y est affirmé que la tête du chien mordeur allait être envoyée à l’institut dit ‘pasteur’ pour y être examinée concernant la rage.

Aujourd’hui, faire croire que la tête entière est nécessaire pour un tel examen est ridicule. Une biopsie des glandes salivaires ainsi que de la zone du cerveau concernée sont suffisantes.

Cette pratique barbare est d’un autre âge, et le comportement de l’institut dit ‘pasteur’, de plus en plus privatisé, en regard de ce qui s’est passé entre les années 2000 et 2020 en regard d’institutions comme le fort Detrick aux US, ou le labo P4 de Wuhan, pour ce qui est des chimères et des gains de fonctions, m’a poussé à cette décision.


Je suis donc interdit dans deux cliniques vétérinaires de la région, à cause du fait que j’estime qu’une réceptionniste, à fortiori une vétérinaire, doit savoir faire son boulot, et que si ce n’est pas le cas, qu’elle ait la conscience professionnelle adéquate, et qu’elle présente ses excuses au client. Et quiconque ne comprend pas qu’en état de choc, il arrive que l’on soit un peu irritable, évite de trop parler dans ce genre de circonstances !


Je termine par ce petit mot, en exprimant une idée qui me vient ; pour ce qui est de la médecine moderne, je constate qu’à chaque fois que le thème du vaccin est amené sur la table, certains prérequis sont abandonnés. Ce sont souvent des choses afférentes à la liberté de choix, à la logique scientifique, ou tout simplement au droit.

A l’heure où ‘pasteur’ devient ‘Sanofi-Pasteur’, on peut se demander quand vont-ils privatiser le Sénat, ou l’armée. Est-ce déjà fait ?


Ci-joint copie caviardée de ce courrier nauséabond, ainsi que l’état de ma main 7 jours après cette première attaque où toute une brochette d’incompétents se sont rendus coupables de non-assistance à personneS (et chienne) en danger.


Outre les trois plaies, les rougeurs de la peau sont dues à un excès d’origan qui est désinfectant, mais dermo-caustique. Tout a bien dégonflé, mais vous constaterez que cette première paire de morsures n’étaient pas légères.


Je crois que certains étaient bien contents que nos vies aient été mises en danger, étaient bien contents de ne pas nous aider, et le lendemain, étaient bien contents de me faire chie* avec de la paperasse sans aucune valeur.


Pas d’autres commentaires.


Marc Onnestad

 


 


 


PS : suis toujours en attente de la deuxième vague de détails à venir concernant cette affaire, cet article que vous lisez, n’est qu’une réaction à ce courrier recommandé dont le ridicule n’a d’égal que l’incompétence.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire