dimanche 29 décembre 2019

Un jeu de l'oie pour la police nationale


A Gap s’est tenue il y a peu une conférence du diocèse de Grenoble-Vienne, sur la lutte contre les abus sexuels. Voici mon compte rendu non exhaustif, je ne fais pas un travail académique, car cela fait assez longtemps maintenant qu’on les entends se justifier de leur innocence, d’une façon qui insulte le bon sens, le respect, et l’intelligence.

Voici en italique les phrases que je tire de ce texte, sans plus trop me soucier de savoir si elles sortent de l’esprit de tel ou tel évêque, ou de telle ou telle femme catholique comblée de la grâce de la ‘mère de Dieu’, directrice de tel ou tel établissement devenu totalement inutile à notre société dont Jacques Chirac déjà disait qu’elle était en feu.

‘’Les révélations successives… ont conduit [l’église] à prendre des mesures, tâtonnantes, puis de plus en plus ajustées.’’ le choix en introduction du mot ‘tâtonner’, est-il innocent ? Cet amuse bouche est-il mis en appât pour pouvoir discréditer une critique comme celle que je fais d’un ton outré, la bouche en rond, avec des gestes agressifs ? Possible.

‘’Toute personne humaine est une histoire sacrée qui mérite un respect absolu.’’ Rien de biblique dans cette citation, on entend plus couramment que la personne humaine est sacrée, dire que c’est une histoire, n’est-ce pas une façon de la jeter dans le passé, de façon hypocrite, comme pour dire qu’elle n’a aucune valeur. C’est inadéquat, inélégant, sorti de nulle part, et mal placé. Dieu n'a pas égard aux personnes, c'est dire justement que s'ils les aime, c'est bien pour ce qu'ils sont dans leur effort pour aller vers le salut, et non pour ce qu'ils ont été.

‘’Mais jamais personne ne peut mettre la main sur elle [la personne humaine]’’ Encore une tirade suspecte et très mal placée, puisque personne ne devrait pouvoir, mais certains on déjà mis la main, de toute évidence.

Plus loin on lit que le but du livret est de ‘connaître prévenir et agir’, il aurait écrit ‘comprendre’, ça irait, mais ‘connaître’ est une terminologie élégamment employée dans l’ancien testament pour qualifier le fait de faire l’amour entre un homme et une femme, est-ce innocent de la part d’un évêque ? 

Je remercie toutes les personnes d’église investies auprès des mineurs et des personnes vulnérables pour leur engagement généreux.’ Cela veut inévitablement dire que ceux qui ne sont pas DANS l’église, il ne les remercie pas, ce qui pourrait expliquer que les travaux essentiels en psychologie, neurologie, et psychiatrie ne sont absolument pas cités dans ces feuilles. Sur la page de garde on lit que c’est un guide pratique à l’usage de TOUTES LES PERSONNES au service de blablabla, mais dans son introduction, on voit bien que c’est différent. Sous entendu ‘que tout le monde fasse ce que je dis, mais je dis merci qu’à ceux qui me sont soumis’.

‘’La connaissance et les outils nécessaires à leur belle tâche.’’ L’usage du mot ‘belle’, que l’on retrouve dans ‘belle personne’, veut bien souvent dire le contraire, mais ici je n’ai pour l’instant pas de preuves à apporter. Mais aider des victimes de viol, contrairement à ce qu’il dit, est quelquechose de dur, de sale, comme ramper dans les égoûts pour y sauver un chien qui y serait tombé. On aurait bien entendu bien plus lu les mots ‘difficile tâche, dur travail’, etc etc. C’est inélégant, c’est ridicule, mais ce n’est que mon avis personnel.

Il s’agit de devenir lucide, sans devenir méfiant’, là ce ne peut pas être innocent, puisque le Christ nous demande d’être ‘méfiants comme des serpents’, le fait de nous demander de ne pas l’être montre bien qu’il cherche à désarmer les gens qui s’engageraient dans ce chemin de la protection des victimes, cela ne peut pas être innocent, IMPOSSIBLE.

Ensuite, après l’intro du type qui ne veut pas que vous soyez méfiants, on trouve ce qui suit :

Ils mettent en place une structure de ‘cellules d’acceuil’ afin de concentrer de façon ‘bienveillante’ l’attention sur les victimes pour leur offrir un ‘espace de bientraitance et de sécurité’.
Si ce sont des victimes de l’église, alors l’espace de maltraitance est constitué de la zone d’influence du prêtre concerné. Le reste du monde libre constitue un espace soit neutre, soit de bientraitance. Dire que les cellules en question représentent un espace de bientraitance est une façon habile de sous entendre qu’ils sont les seuls aptes à le faire. C’est sous entendre que les victimes ne peuvent compter que sur ces gens là pour être bien traitées. Ils placent comme toujours le débat à l’envers. Ils sont ACCUSES, INCULPES, et ils viennent s’organiser dans un jeu de rôle où ils seraient les seuls aptes à guérir les victimes, normal, ‘l'Eglise universelle, bâtie sur un caillou nommé Pétrus avec des ronds de pains, et des prêtres frustrés à l’extrême’ se prétend toujours la seule à avoir raison, et je pense que l’histoire est en train de lui montrer le contraire, mais ce ton pédant, et profondément moralisateur dans le sens le plus niais du terme, est une habitude compulsive chez eux. Cette deuxième page, qui s’intitule ‘contexte’, illustre le déni de responsabilité, et il n’est nulle part fait mention du coupable, et il n’est pas non plus fait mention de mesures de sécurité garantissant l’éloignement de la victime de son bourreau. C’est vraiment FANTASTIQUE.

A la page suivante, où l’on trouve quelques définitions légales, on trouve aussi une petite citation en astérisque qui fait mention d’une œuvre jésuite de référence dont le titre est évocateur : ‘face aux situations d’abus sexuels, préventions et abus’.
Je trouve que c’est comme le mot totalement inadéquat de tâtonner, mettre deux fois le mot abus, déjà c’est un peu lourdingue, mais dire que face aux abus, il faut de l’abus, c’est SATYRIQUE. Bien sûr le sens théorique est autre, mais à la PREMIERE LECTURE, on voit bien ce qu’ils veulent dire, à moins d’être gravement atteint dans ses fonction cognitives. N’importe quel pigiste vous le confirmera. Vous constaterez plus loin qu’ils ont d’autres problèmes avec certains mots.

La page suivante définit les abus de pouvoir, de faiblesse, de confiance, et de conscience. Une citation du pape au début, complètement inadaptée, qui concerne l’activité anti-tyrannique de Dieu, il ‘renverse les puissants, et élève les humbles’. C’est Typique mais pas innocent, puisqu’il s’agit ici de faire croire à leurs amis bourgeois ou ‘nobles’ que les activités anti-pédophiles menacent la vie de la droites conservatrice bourgeoise, en les replongeant dans leurs paranoïas caractéristiques anti-communistes, ou anti immigrationnistes. En effet, enfermer un prêtre pédophile schyzophrène ne menace en rien l’élite parisienne, mais ils aimeraient bien qu’ils le croient. ‘Si je tombe, tu tombes avec moi’, et c’est bien le ton qui avait été donné au début de l’offensive, lorsque Barbarin je crois avait dit que ‘si ça se passait comme ça, eux aussi allaient balancer bien des choses sur les autres’… il lui reste encore à le faire, ou pas.

On y trouve aussi une citation d’un frère dominicain qui nous explique comment la position de prêtre offre une opportunité facile de ‘commettre de grosses erreurs’… on aurait pu trouver autre chose, mais bon. Je veux dire que c’est pas opportun, ils sont toujours en train de se justifier, et de nous expliquer grosso modo, que c’est presque normal que cela arrive.

Page suivante, qui commence comme suit ;
Dans la rencontre avec une personne, il s’agit d’avancer avec elle pour permettre de grandir en vérité et en liberté, il s’agit d’être témoin, de ce que fait Dieu en elle’.
On est dans une conférence sur les abus dans l’Église, et il nous sert son charabia sur leur pseudo évangélisation, TOTALEMENT HORS PROPOS. Ils nous bassinent ensuite avec le fait d’aimer Dieu plus librement, AUCUN RAPPORT AVEC UNE QUELCONQUE NOTION DE PSYCHOLOGIE POST TRAUMATIQUE.
On nous sert ensuite une méthode en trois points digne du mode d’emploi d’une ampoule économique, dont le troisième point AGIR, nous invite à ‘signaler les faits aux autorités, et ces dernières sont... tout SAUF LA GENDARMERIE, on y trouve même… les autorités ecclesiales…
Ca tourne en rond.
La page se termine avec une citation de plus d’une illustre catholique de plus, qui, entre autre, stipule qu’il faut faire appel à la justice si besoin, mais cette citation parle de l’éthique en général dans le cadre d’une conférence du centre européen de blablabli et blablabla, cette citation ne fait PAS PARTIE DE LA METHODE CARRAMBAR EN TROIS POINTS. Ils ne suggèrent donc pas à ce stade, dans ce fascicule que je vous résume, de contacter la POLICE OU LA GENDARMERIE en cas d’abus constaté. ARRETEZ CES HOMMES !

Page suivante, des statistiques issues d’un institut n’ayant AUCUN RAPPORT spécifique avec une quelconque structure d’aide aux victimes, merci.

Page suivante en entier pour bien nous expliquer que la plupart des abus sont intrafamiliaux.
Genre ‘ouais mais la plupart c’est pas nous’.

Page suivante, ‘cadre éducatif et pastoral’, de la gelée en barre, … pardon, euh, encore un truc qui n’a RIEN A VOIR AVEC LE TITRE DE CETTE CIRCULAIRE.

Page suivante, on trouve un insert dont le graphisme un peu de travers, genre phylactère, semble indiquer une source externe, qui nous explique de façon succinte que ne ‘rien faire’ face à une ‘situation préoccupante’ relève de la non-assistance. Mais il ne s’agit PAS ICI DE LIRE LES MOTS ‘ABUS’ et ‘SEXUELS’ non loin des mots ‘JUSTICE’, ‘POLICE’, ou ‘GENDARMERIE’, tous ces mots sont d’ailleurs ABSENTS de la phrase…

La page se termine avec une bassinade maintenant rituelle sur la nécessité d’un ‘cadre pédagogique’, et blablabli et patata.

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Blablabla sans aucun rapport avec le sujet

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Vague dimension pénale, elle commence avec un texte sur la non dénonciation et 45’000 euros d’amende, mais toujours pas de mots ABUS ou SEXUEL. Mais seulement ‘ENFANT EN DANGER’.

Plus bas, articles 434 1 et 3 du CP, où l’on constate bien que le législateur lui, arrive à mettre dans la même phrase les mots ‘ATTEINTES SEXUELLES’, et ‘ AUTORITES JUDICIAIRES’, merci m’seu l’juge !

Les six pages qui suivent concernent les définitions juridiques de tout ce qui tourne autours du sujet, ça n'a pas du être facile pour l’auditoire. Ce sont de bêtes définitions, c’est inutile, car je pense que les gens savent ce qu’est un viol, la pédophilie, l’inceste, la pornographie. Quand j’amène ma voiture au garage, il ne me fait pas un cours académique sur ce qu’est une voiture, ‘ alors là vous voyez, c’est un volant, en dessous les pédales qui servent autant à freiner qu’à accélérer...’
Si je suis une victime venant ‘tâter’ (puisque c’est le genre de terme que vous affectionnez pour aborder le rivage de votre impossible salut) le terrain, je serais en train de m’arracher les cheveux à ce stade.
Petite perle, un site est dédié aux jeunes pour les sensibiliser aux risques de la prostitution, et comment l’ont-ils appelé ? Pass-pass.org mais pourquoi pas pute-pute ? Je vous le demande !

Autre perle ‘La sexualité est considérée par le législateur comme quelque chose qui n’est pas anodin...’. Je vous rassure, par eux non-plus (les victimes donc).

Page suivante, si un prêtre prend connaissance d’un abus lors de la confession :

Primo : pour une victime, il se voit conseiller de l’inviter à refaire sa confidence auprès d’un tiers, qui doit être capable de recevoir la dite confidence. Il peut aussi inviter la personne à refaire sa confidence en dehors de la confession…
Là, je dois vous avouer mon incapacité à comprendre ce qui est écrit, ce n’est pas drôle, mais c’est incompréhensible, et pourtant c’est court. TOUJOURS PAS DE MOTS ‘JUSTICE’ ou ‘POLICE’ ou ‘GENDARMERIE’.

Deuxio : Pour le coupable qui se confesserai, il est gentiment invité à aller se dénoncer, ou à se confier à une autre personne qui serait alors chargée de le dénoncer. ‘ouaip, ben va dire ça à ton copain, et oublie pas de lui dire d’aller te balancer aux flics’. Bon j’imagine que c’est une façon discrète de dire aux gens que si un ami catholique leur avoue avoir fait des trucs, il faut le balancer. Tant que ce n’est pas fait, pas d’absolution. Mais rassurez vous, encore des ablutions !
Evangéliquement, des chrétiens se doivent d’être soumis aux lois du pays où ils se trouvent. POINT FINAL. Ce ne semble pas être le cas de vos ouailles, monsieur l’abbé, ni de vous d’ailleurs !

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Des repères éducatifs

court, une phrase intéressante ‘il est important d’apprendre à nommer ce qui habite l’esprit, à cerner des sentiments complexes...’ Merci bouana !
Ca s’appelle le langage, et l’intellect, on apprend ça dès la naissance (un peu après,je vous le concède) ; ‘maman, papa, chaud, froid, et un jour peut-être ‘touche moi pas les couilles, espèce de vieux pervers !’

Page suivante un paragraphe new age avec des références sur comment unir son corps et son esprit, s’épanouir avec plein d’amis, et découvrir la sexualité, tout un programme !

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Un jeu de l’oie, un jeu de cartes, une mallette, un guide, des scouts, et des vidéos, tout ça pour apprendre tout pleins de truc qui n’ont rien à voir avec le sujet.
A noter que la pastorale propose des ‘animations’ pour apprendre tout plein de choses DONT … l’EDUCATION SEXUELLE. Je serais la gendarmerie… j’organiserai des ballades au alentours avec des jumelles, mais bon…

Page suivante la formation
premier point: formation à l’éducation sexuelle.
Pas d’autres commentaires, Shiappa fait mieux, en moins hypocrite.

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Constater un fait d’abus …. implique …. en référer au supérieur hiérarchique dans l’eglise.
Ca fait longtemps que c’est comme ça, vous aviez promis de changer ça, vous avez menti, vous êtes dans l’illégalité au niveau pénal, et je vous parle pas du droit canon.
Ils suggèrent aux parents qui seraient mis au courant d’en faire part au médecin de famille, toujours pas les mots ‘POLICE’ ou ‘GENDARMERIE’. C’est un peu une façon de leur dire d’aller le faire recoudre jusqu’à la prochaine fois. C’est PROFONDEMENT ILLEGAL.

Page suivante, une page de méthode avec le CRIP, et le 119. Il faut avoir fait TOUTES CES PAGES pour arriver à ce qui devrait être sur la page de garde, ou en première page. Le numéro est vers la fin de la page, il est écrit dans la même police, de la même taille que le reste du texte, et pas en gras.
On est loin de la brochure de sensibilisation contre les vols avec effraction, très loin.
Les deux mots magiques sont toujours absents. Police, Gendarmerie…
Cette page me semble être la seule utile, à moins d’être analphabète, mais alors, pas pro du tout, excusez, et vous auriez omis de la mettre, vous auriez eu quelques problèmes je crois. Son style rédactionnel ne correspond pas au reste du document, le pigiste confirmera.

Page 28
Première occurrence du mot ‘souillure’, on a l’impression de lire un truc qui s’approche de l’honnêteté, mais au final, rien de nouveau.
Blabla reconstruction, blabla, se confier à un adulte, blabla ‘assumer ses fonctions’, blabla ‘restaurer un climat de confiance’, très joli graphisme avec la photo en contre-jour d’une tête juvénile posée sur des jambes apparemment nues. Très bien trouvé, bravo.

Page suivante
‘Communiquer’ c’est confus, puisqu’on nous parle ici de médias, de réseaux sociaux, puis on apprend pour la première fois, tout à coup, la présence d’enquêteurs ! On ne sait pas de qui quoi ni d’où, Police ? Gendarmerie ?
Donc, dans la page communication, on nous parle de ces moyens à utiliser dans le cadre d’on ne sait pas trop quoi, la radio chrétienne ne vas quand même pas être utilisée pour faire parler la victime ou le coupable, donc on ne nous dit pas pourquoi utiliser ces moyens de comm, le jeu de l’oie peut-être ? Et tout à coup REFLEXES A ADOPTER, on apprend la venues des ‘enquêteurs’, et qu’il ne faut pas se substituer à eux, ni ENTRAVER LEUR TRAVAIL, merci de la précision.

Page suivante, on termine avec une couche de plus de blabla en gelée, une photo du pape, et une citation de lui, qui me semble être ce qu’il y a de mieux écrit dans cette brochure qui je l’espère me permettra d’allumer quelques feux dans ma cheminée, car le bois est mouillé par les temps qui courent, et c’est pas facile, mais je ne voudrai pas ici passer pour un papiste quand-même…

Le reste du document commence par des pages et des pages sur l’embauche des fameux ‘animateurs’, ce qui concerne bien sûr l’Église, mais pas moi directement pour le moment, et des pages et des pages de références bibliographiques, très très long. J’essaie de dire que tout cela est à part, on peut considérer que la position officielle est expliquée dans la trentaine de premières pages. On va quand même pas lire 40 livres dont beaucoup traitent de la sexualité des ados, pour se faire une idée de la position de l'évêque.

En bref je vous explique ma position face à ce document.
On sent une position groupée et solidaire, FACE à la police et à la JUSTICE. Une inadéquation pour le moins avec le fonctionnement d’une société organisée et civilisée.
Scientifiquement, la société moderne ainsi que les autorités françaises ont fait bien plus de chemin dans la compréhension de ces horreurs.
Moi-même ça fait 15 ans que je me suis focalisé sur ces sujets, et je constate le manque total d’explications sur le fonctionnement de la psychologie de la victime ‘standard’.
Rien n’est fait pour expliquer le choc que c’est de tenter de faire face à une situation comme ça quand on découvre ce genre de choses, comment y faire face ? Quels sont les passages de l’évangile qui traitent de ce sujet ?

Ensuite quels sont les dangers qui menacent celui qui tenterait de protéger une victime, comment réagissent en général les coupables qui sont dévoilés, qu’est-ce qu’un pervers narcissique, ou manipulateur ?

Dans les faits, quand on apprend ça, on appelle la police, c’est tout. Le CRIP ou le 119 actuellement, si c’est une fausse alarme, tout finira bien, il vaut mieux surréagir que le contraire non ? Et bien ce que l’on constate dans ce document c’est pile le contraire, avec parfois des consignes qui semblent confiner à des troubles cognitifs pour le moins.

L’impression que cela me donne, c’est que ce genre ‘d’église’ doit plus ressembler dans son âme à la morgue de Paris Descartes qu’autre chose. Et là j’en viens à dire ce que beaucoup d’autres disent,’ l’église ne protège pas les victimes ‘, je dirais plus CETTE église… parce que c’est pas la mienne, et elle me l’a bien fait comprendre, tant mieux. Mais elle ne protège pas non plus ceux qui cherchent à les protéger, ces victimes, et elle ne leur dit même pas merci s’ils ne sont pas des crétins-pétrus qui mangent du pain rond. C’est une secte.

Elle contourne la loi au maximum, elle s’abstient bien de rentrer dans les sujets clés, et fait comme si de rien, alors que tous les éléments sont là. Elle passe des couches et des couches de langage mielleux. Tout porte à croire que quand ces portes-là seront ouvertes, il en coulera pas du miel.

L’attitude du ‘président’ ‘français’, colle tout à fait avec cela, menteur compulsif, prêt à TOUT pour atteindre son objectif SANS JAMAIS SE REMETTRE EN QUESTION. Crade à souhait dans ses actions, il est traître à la nation.

L’attitude de ‘l’église’ me fait penser à une organisation bouffée par le secret, qui est rongée par la pédophilie, puisqu’elle en a élaboré des techniques d’évitement, d’éléments de langage, pour ne pas faire face, et ainsi se mettre dans l’illégalité, ce qui semble ne pas les déranger du tout. Franchement, face à cette question, j’ai l’impression de voir une bande criminelle qui s’organise, se réorganise constamment pour trouver les façons de ne pas être condamnée.
Elle adopte aussi le comportement d’un pervers manipulateur de façon constante, c a d qu’elle agit toujours au minimum quand il s’agit de faire le bien, ou quand il s’agit de limiter le mal, les affaires Barbarin ou autres nous montrent TOUJOURS la même méthode, et Elise Lucet nous explique très bien comment ils déplacent systématiquement les prêtres, sans les condamner, invpquer les deux mots magiques.
Point 1 ils disent que rien ne s’est passé, point 2 que c’est de la calomnie, un complot, point 3 devant les faits ils minimisent, se justifient en trouvant des excuses mensongères, point 4 ils finissent par avouer en pleurnichant des larmes de crocodiles. Mais penser que quand les limiers commencent à les pister, ce serait le moment de saisir l’occasion de sortir de là, et de, pour le coup, véritablement ‘confesser’, ah ça non, ils aiment bien trop… quoi ? Où en sont-ils de leur péché infernal ?

Le 6 Juillet 2017, les policiers du Vatican perquisitionnaient un appartement dans lequel ils ont trouvé une énorme quantité de drogues, et des hommes se livrant à des actes sexuels.

Je crois que le livre ‘Sodoma’ de Frédéric Martel nous explique la même chose, et que ce que cette perquisition a trouvé, n’est absolument pas un acte isolé, alors demander à des gens comme ceux-là, d’avoir une attitude responsable face à la pédophilie, c’est un peu comme demander à un drogué à la coke de nous faire une conférence sur les moyens bio pour conserver sa cloison nasale intacte.

'On ne résout pas un problème avec ceux qui l'ont causé', ceci n'est PAS une citation d'évêque.

Le document dont je viens de faire le survol avec vous ici dénote-t-il d’un changement d’approche, d’une prise de conscience ? ABSOLUMENT PAS.
Ils me font penser à une seule chose, DES CRIMINELS EN BANDE ORGANISEE.
Je ne critique ici bien entendu pas la foi chrétienne, ni la foi catholique sincère, ni le catéchisme, ni le droit canon. Et c’est bien cela qui rend cette enquête si pénible, c’est comme tenter d’interviewer un diable reptile croisé grenouille déguisé en animateur scolaire de la petite enfance, afin de savoir qui est le dernier dans cette école à avoir violé un enfant. Ca donne envie de vomir, et bien pire encore.

Non les enfants ne sont pas des jouets pour lubies libidineuses.


jeudi 26 décembre 2019

Techno parade sous la tente, avec des chips.


Chères infirmières,

devant le désarroi de votre condition, il me vient une déduction logique que je vais développer ici, elle n’enlèvera pas le problème, elle n’effacera pas la douleur d’un bisou magique, mais elle vous donnera une plus claire compréhension de la situation, et ça, c’est le début de la guérison, car comme le disait le Bouddha, il faut premièrement savoir que la flèche empoisonnée est dans notre chair.

Je crois pouvoir conclure qu’il y a une forte augmentation des arrivées depuis un certain nombre d’années, et que c’est EN PLUS de cela que les problèmes de coupure de budgets, de privatisation, et de réduction d’effectif viennent se rajouter.

Le résultat pour vous ce sont les horaires à rallonge, les heures non payées, et tout ce qui en découle. Cela me touche, mais ce sur quoi je me concentre, ce sont les patients qui meurent dans les couloirs et dans les parkings.

Je suis pragmatique, et je cherche des solutions. Les sources du problème, on les connais pour ce qui est des greffons dont je parle plus haut, mais le tronc principal du problème, c’est l’augmentation des arrivées.

Considérez que nous sommes en guerre. Cela se démontre de nombreuses façons différentes, mais c’est un peu long, donc faites ‘comme si’ si vous ne l’acceptez pas, et ça fonctionnera de la même façon au niveau du raisonnement.

Un hôpital de guerre, ça fait quoi quand une affensive majeure est annoncée ? Ou rien que quand elle arrive ? Ca mobilise des moyens, ça réquisitionne des espaces pour le ‘tri’, et ça réduit fortement toutes les mesures qui ne sont pas ‘absolument nécessaires’.
Si vos dirigeants étaient compétents pour autre chose qu’appliquer du par-coeur, ou être des esclaves de lobbies pharma, ils auraient pris ces mesures.
Notez bien que quelque part les opérations ‘en ambulatoire’ dénotent bien de cette optique, mais elle n’est ici que le fruit de l’optimisation économique, pas du fait d’assumer la situation comme elle est en fait.

La guerre d’aujourd’hui, en tout cas ici et pour le moment, ne se passe plus à coup d’obus et de balles de guerre, mais avec d’autres moyens, le résultat est le même. Le fait d’avoir de plus en plus d’agressions montre bien ce que je dis, les personnages incriminés sont dans un ‘stress du combattant’, et ils sont traités comme des patients normaux, cette incompréhension débouche sur des agressions. Un soldat qui a pris une balle dans la cuisse, couché sous son buisson, si vous arrivez en lui disant, ‘monsieur, allongez-vous, restez calme, lâchez ce fusil’, vous allez vous en prendre une, et c’est ce qui arrive.

Ca c’était le conseil numéro un, et le seul. Pour le reste il s’agit de comprendre que vos responsables auraient du mettre à disposition des espaces plus grands, quitte à sortir de grandes tentes pour l’événementiel, genre, afin d’être sûrs que personne ne reste sur le carreau. Ensuite il faut des services de sécu équipés et en nombre suffisant, afin de ne pas les voir devenir agressifs eux-mêmes, et enfin, abusez de substances apaisantes, et bio, pour vous assurer que tous ces soldats de différents horizons restent dans l’harmonie relationnelle, un soldat ça tolère très bien la drogue en général, surtout sur le terrain. Il n’y a pas que les soldats, il y a aussi leurs victimes, qui ne sont pas toujours soldats.

Le tri consiste à pouvoir offrir une place en attente plus ou moins couchée avec du matos qui coûte QUE DALLE, dans un espace protégé du vent et de la pluie, UNE TENTE (au pire, après si le patron veut réquisitionner un cinq étoiles avec une hypothèque sur ses biens, grand bien lui en fasse). Il faut aussi en plus du groupe électrogène des batteries pour éliminer ces dix secondes de lag, je pensais que c’était prévu, désolé. Les reste des idées, et la façon de procéder dans les détails revient aux médecins honnêtes qui sont sûrement les plus décriés par les patrons-cyborg-lobby (souvent appelés mange-boule par certains combattants).

Les soldats vous sont familiers par nature, surtout les gars solides et maigres, qui ont ‘tout perdu dans la vie’ ce sont les plus évidents, mais bien d’autres à l’heure que nous vivons sont sur le champs de bataille urbain, des jeunes, très jeunes, des individus de toutes sortes. Je ne vais pas dans le détail afin de ne pas les compromettre de mon côté. Mais les règles de la guerre impliquent de soigner tout le monde, en tout cas de mon côté on fait comme ça, si possible bien sûr.

Il faudrait aussi que le tri prenne en compte les traîtres et les ennemis, afin qu’ils soient placés sous surveillance ou en détention par la suite, comme il se doit. Normal.

Je ne sais si cette guerre va durer encore longtemps, mais partez du principe que oui. Il faut par contre dire que le bout du tunnel, je le vois. Mais combien de victimes encore, Dieu seul le sait.
Prévoyez aussi de quoi égayer les pots de départ de la direction, car ils sont radins, les copains à Buzin, et on ne sait jamais, ils pourraient encore vous empoisonner.

En espérant que 2020 soit l’année de la techno parade magistrale, je vous fais un gros bisou, aux infirmiers aussi.

Marc