A Gap s’est tenue il y a peu une conférence du diocèse de
Grenoble-Vienne, sur la lutte contre les abus sexuels. Voici mon
compte rendu non exhaustif, je ne fais pas un travail académique,
car cela fait assez longtemps maintenant qu’on les entends se
justifier de leur innocence, d’une façon qui insulte le bon sens,
le respect, et l’intelligence.
Voici en italique
les phrases que je tire de ce texte, sans plus trop me soucier de savoir si elles sortent de l’esprit de tel ou tel évêque, ou de telle ou
telle femme catholique comblée de la grâce de la ‘mère de Dieu’,
directrice de tel ou tel établissement devenu totalement inutile à
notre société dont Jacques Chirac déjà disait qu’elle était en
feu.
‘’Les
révélations successives… ont conduit [l’église] à prendre des
mesures, tâtonnantes, puis de plus en plus ajustées.’’ le
choix en introduction du mot ‘tâtonner’, est-il innocent ?
Cet amuse bouche est-il mis en appât pour pouvoir discréditer une
critique comme celle que je fais d’un ton outré, la bouche en
rond, avec des gestes agressifs ? Possible.
‘’Toute
personne humaine est une histoire sacrée qui mérite un respect
absolu.’’ Rien de biblique
dans cette citation, on entend plus couramment que la personne
humaine est sacrée, dire que c’est une histoire, n’est-ce pas
une façon de la jeter dans le passé, de façon hypocrite, comme
pour dire qu’elle n’a aucune valeur. C’est inadéquat,
inélégant, sorti de nulle part, et mal placé. Dieu n'a pas égard aux personnes, c'est dire justement que s'ils les aime, c'est bien pour ce qu'ils sont dans leur effort pour aller vers le salut, et non pour ce qu'ils ont été.
‘’Mais jamais
personne ne peut mettre la main sur elle [la personne humaine]’’
Encore une tirade suspecte et
très mal placée, puisque personne ne devrait pouvoir,
mais certains on déjà mis la main, de toute évidence.
Plus loin on lit que
le but du livret est de ‘connaître prévenir et agir’, il
aurait écrit ‘comprendre’, ça irait, mais ‘connaître’ est
une terminologie élégamment employée dans l’ancien testament
pour qualifier le fait de faire l’amour entre un homme et une
femme, est-ce innocent de la part d’un évêque ?
‘Je remercie
toutes les personnes d’église investies auprès des mineurs et des
personnes vulnérables pour leur engagement généreux.’
Cela veut inévitablement
dire que ceux qui ne sont pas DANS l’église, il ne les remercie
pas, ce qui pourrait expliquer que les travaux essentiels en
psychologie, neurologie, et psychiatrie ne sont absolument pas cités
dans ces feuilles. Sur la page de garde on lit que c’est un guide
pratique à l’usage de TOUTES LES PERSONNES au service de
blablabla, mais dans son introduction, on voit bien que c’est
différent. Sous entendu ‘que tout le monde fasse ce que je dis,
mais je dis merci qu’à ceux qui me sont soumis’.
‘’La
connaissance et les outils nécessaires à leur belle tâche.’’
L’usage du mot ‘belle’,
que l’on retrouve dans ‘belle personne’, veut bien souvent dire
le contraire, mais ici je n’ai pour l’instant pas de preuves à
apporter. Mais aider des victimes de viol, contrairement à ce qu’il
dit, est quelquechose de dur, de sale, comme ramper dans les égoûts
pour y sauver un chien qui y serait tombé. On aurait bien entendu
bien plus lu les mots ‘difficile tâche, dur travail’, etc etc. C’est inélégant, c’est ridicule, mais ce n’est que mon avis
personnel.
‘Il s’agit de
devenir lucide, sans devenir méfiant’, là
ce ne peut pas être innocent, puisque le Christ nous demande d’être
‘méfiants comme des serpents’, le fait de nous demander de ne
pas l’être montre bien qu’il cherche à désarmer les gens qui
s’engageraient dans ce chemin de la protection
des victimes, cela ne peut pas être innocent, IMPOSSIBLE.
Ensuite, après
l’intro du type qui ne veut pas que vous soyez méfiants, on trouve
ce qui suit :
Ils mettent en place
une structure de ‘cellules d’acceuil’ afin de concentrer de
façon ‘bienveillante’ l’attention sur les victimes pour leur
offrir un ‘espace de bientraitance et de sécurité’.
Si ce sont des
victimes de l’église, alors l’espace de maltraitance est
constitué de la zone d’influence du prêtre concerné. Le reste du
monde libre constitue un espace soit neutre, soit de bientraitance.
Dire que les cellules en question représentent un espace de
bientraitance est une façon habile de sous entendre qu’ils sont
les seuls aptes à le faire. C’est sous entendre que les victimes
ne peuvent compter que sur ces gens là pour être bien traitées.
Ils placent comme toujours le débat à l’envers. Ils sont ACCUSES,
INCULPES, et ils viennent s’organiser dans un jeu de rôle où ils
seraient les seuls aptes à guérir les victimes, normal, ‘l'Eglise
universelle, bâtie sur un caillou nommé Pétrus avec des ronds de
pains, et des prêtres frustrés à l’extrême’ se prétend
toujours la seule à avoir raison, et je pense que l’histoire est
en train de lui montrer le contraire, mais ce ton pédant, et
profondément moralisateur dans le sens le plus niais du terme, est
une habitude compulsive chez eux. Cette deuxième page, qui
s’intitule ‘contexte’, illustre le déni de responsabilité, et
il n’est nulle part fait mention du coupable, et il n’est pas non
plus fait mention de mesures de sécurité garantissant l’éloignement
de la victime de son bourreau. C’est vraiment FANTASTIQUE.
A la page suivante,
où l’on trouve quelques définitions légales, on trouve aussi une
petite citation en astérisque qui fait mention d’une œuvre
jésuite de référence dont le titre est évocateur : ‘face
aux situations d’abus sexuels, préventions et abus’.
Je trouve que c’est
comme le mot totalement inadéquat de tâtonner, mettre deux fois le
mot abus, déjà c’est un peu lourdingue, mais dire que face aux
abus, il faut de l’abus, c’est SATYRIQUE. Bien sûr le sens
théorique est autre, mais à la PREMIERE LECTURE, on voit bien ce
qu’ils veulent dire, à moins d’être gravement atteint dans ses
fonction cognitives. N’importe quel pigiste vous le confirmera.
Vous constaterez plus loin qu’ils ont d’autres problèmes avec
certains mots.
La page suivante
définit les abus de pouvoir, de faiblesse, de confiance, et de
conscience. Une citation du pape au début, complètement inadaptée,
qui concerne l’activité anti-tyrannique de Dieu, il ‘renverse
les puissants, et élève les humbles’. C’est Typique mais pas
innocent, puisqu’il s’agit ici de faire croire à leurs amis
bourgeois ou ‘nobles’ que les activités anti-pédophiles
menacent la vie de la droites conservatrice bourgeoise, en les
replongeant dans leurs paranoïas caractéristiques anti-communistes,
ou anti immigrationnistes. En effet, enfermer un prêtre pédophile
schyzophrène ne menace en rien l’élite parisienne, mais ils
aimeraient bien qu’ils le croient. ‘Si je tombe, tu tombes avec
moi’, et c’est bien le ton qui avait été donné au début de
l’offensive, lorsque Barbarin je crois avait dit que ‘si ça se
passait comme ça, eux aussi allaient balancer bien des choses sur
les autres’… il lui reste encore à le faire, ou pas.
On y trouve aussi
une citation d’un frère dominicain qui nous explique comment la
position de prêtre offre une opportunité facile de ‘commettre de
grosses erreurs’… on aurait pu trouver autre chose, mais bon. Je
veux dire que c’est pas opportun, ils sont toujours en train de se
justifier, et de nous expliquer grosso modo, que c’est presque
normal que cela arrive.
Page suivante, qui
commence comme suit ;
‘Dans la
rencontre avec une personne, il s’agit d’avancer avec elle pour
permettre de grandir en vérité et en liberté, il s’agit d’être
témoin, de ce que fait Dieu en elle’.
On est dans une
conférence sur les abus dans l’Église, et il nous sert son
charabia sur leur pseudo évangélisation, TOTALEMENT HORS PROPOS.
Ils nous bassinent ensuite avec le fait d’aimer Dieu plus
librement, AUCUN RAPPORT AVEC UNE QUELCONQUE NOTION DE PSYCHOLOGIE
POST TRAUMATIQUE.
On nous sert ensuite
une méthode en trois points digne du mode d’emploi d’une ampoule
économique, dont le troisième point AGIR, nous invite à ‘signaler les
faits aux autorités, et ces dernières sont... tout SAUF LA
GENDARMERIE, on y trouve même… les autorités ecclesiales…
Ca tourne en rond.
La page se termine
avec une citation de plus d’une illustre catholique de plus, qui,
entre autre, stipule qu’il faut faire appel à la justice si
besoin, mais cette citation parle de l’éthique en général dans
le cadre d’une conférence du centre européen de blablabli et
blablabla, cette citation ne fait PAS PARTIE DE LA METHODE CARRAMBAR
EN TROIS POINTS. Ils ne suggèrent donc pas à ce stade, dans ce fascicule que je
vous résume, de contacter la POLICE OU LA GENDARMERIE en cas d’abus
constaté. ARRETEZ CES HOMMES !
Page suivante, des
statistiques issues d’un institut n’ayant AUCUN RAPPORT
spécifique avec une quelconque structure d’aide aux victimes,
merci.
Page suivante en
entier pour bien nous expliquer que la plupart des abus sont
intrafamiliaux.
Genre ‘ouais mais
la plupart c’est pas nous’.
Page suivante,
‘cadre éducatif et pastoral’, de la gelée en barre, … pardon,
euh, encore un truc qui n’a RIEN A VOIR AVEC LE TITRE DE CETTE
CIRCULAIRE.
Page suivante, on
trouve un insert dont le graphisme un peu de travers, genre phylactère, semble indiquer une source externe, qui nous explique de façon succinte
que ne ‘rien faire’ face à une ‘situation préoccupante’
relève de la non-assistance. Mais il ne s’agit PAS ICI DE LIRE LES
MOTS ‘ABUS’ et ‘SEXUELS’ non loin des mots ‘JUSTICE’,
‘POLICE’, ou ‘GENDARMERIE’, tous ces mots sont d’ailleurs
ABSENTS de la phrase…
La page se termine
avec une bassinade maintenant rituelle sur la nécessité d’un
‘cadre pédagogique’, et blablabli et patata.
Page suivante
Blablabla sans aucun
rapport avec le sujet
Page suivante
Vague dimension
pénale, elle commence avec un texte sur la non dénonciation et
45’000 euros d’amende, mais toujours pas de mots ABUS ou SEXUEL.
Mais seulement ‘ENFANT EN DANGER’.
Plus bas, articles
434 1 et 3 du CP, où l’on constate bien que le législateur lui,
arrive à mettre dans la même phrase les mots ‘ATTEINTES
SEXUELLES’, et ‘ AUTORITES JUDICIAIRES’, merci m’seu l’juge !
Les six pages qui
suivent concernent les définitions juridiques de tout ce qui tourne
autours du sujet, ça n'a pas du être facile pour l’auditoire. Ce
sont de bêtes définitions, c’est inutile, car je pense que les
gens savent ce qu’est un viol, la pédophilie, l’inceste, la
pornographie. Quand j’amène ma voiture au garage, il ne me fait
pas un cours académique sur ce qu’est une voiture, ‘ alors là
vous voyez, c’est un volant, en dessous les pédales qui servent
autant à freiner qu’à accélérer...’
Si je suis une
victime venant ‘tâter’ (puisque c’est le genre de terme que
vous affectionnez pour aborder le rivage de votre impossible salut) le terrain, je serais en train de m’arracher les cheveux à ce
stade.
Petite perle, un
site est dédié aux jeunes pour les sensibiliser aux risques de la
prostitution, et comment l’ont-ils appelé ? Pass-pass.org
mais pourquoi pas pute-pute ? Je vous le demande !
Autre perle ‘La
sexualité est considérée par le législateur comme quelque chose
qui n’est pas anodin...’. Je vous rassure, par eux non-plus (les victimes donc).
Page suivante, si un
prêtre prend connaissance d’un abus lors de la confession :
Primo : pour une victime, il
se voit conseiller de l’inviter à refaire sa confidence auprès
d’un tiers, qui doit être capable de recevoir la dite confidence.
Il peut aussi inviter la personne à refaire sa confidence en dehors
de la confession…
Là, je dois vous
avouer mon incapacité à comprendre ce qui est écrit, ce n’est
pas drôle, mais c’est incompréhensible, et pourtant c’est
court. TOUJOURS PAS DE MOTS ‘JUSTICE’ ou ‘POLICE’ ou
‘GENDARMERIE’.
Deuxio : Pour le coupable qui
se confesserai, il est gentiment invité à aller se dénoncer, ou à
se confier à une autre personne qui serait alors chargée de le
dénoncer. ‘ouaip, ben va dire ça à ton copain, et oublie pas de
lui dire d’aller te balancer aux flics’. Bon j’imagine que
c’est une façon discrète de dire aux gens que si un ami
catholique leur avoue avoir fait des trucs, il faut le balancer. Tant
que ce n’est pas fait, pas d’absolution. Mais rassurez vous,
encore des ablutions !
Evangéliquement,
des chrétiens se doivent d’être soumis aux lois du pays où ils
se trouvent. POINT FINAL. Ce ne semble pas être le cas de vos
ouailles, monsieur l’abbé, ni de vous d’ailleurs !
Page suivante
Des repères
éducatifs
court, une phrase
intéressante ‘il est important d’apprendre à nommer ce qui
habite l’esprit, à cerner des sentiments complexes...’
Merci bouana !
Ca s’appelle le
langage, et l’intellect, on apprend ça dès la naissance (un peu après,je vous le concède) ;
‘maman, papa, chaud, froid, et un jour peut-être ‘touche moi pas
les couilles, espèce de vieux pervers !’
Page suivante un
paragraphe new age avec des références sur comment unir son corps
et son esprit, s’épanouir avec plein d’amis, et découvrir la
sexualité, tout un programme !
Page suivante
Un jeu de l’oie,
un jeu de cartes, une mallette, un guide, des scouts, et des vidéos,
tout ça pour apprendre tout pleins de truc qui n’ont rien à voir
avec le sujet.
A noter que la
pastorale propose des ‘animations’ pour apprendre tout plein de
choses DONT … l’EDUCATION SEXUELLE. Je serais la gendarmerie…
j’organiserai des ballades au alentours avec des jumelles, mais
bon…
Page suivante la
formation
premier point: formation à l’éducation sexuelle.
Pas d’autres
commentaires, Shiappa fait mieux, en moins hypocrite.
Page suivante
Constater un fait
d’abus …. implique …. en référer au supérieur hiérarchique
dans l’eglise.
Ca fait longtemps
que c’est comme ça, vous aviez promis de changer ça, vous avez
menti, vous êtes dans l’illégalité au niveau pénal, et je vous
parle pas du droit canon.
Ils suggèrent aux
parents qui seraient mis au courant d’en faire part au médecin de
famille, toujours pas les mots ‘POLICE’ ou ‘GENDARMERIE’.
C’est un peu une façon de leur dire d’aller le faire recoudre
jusqu’à la prochaine fois. C’est PROFONDEMENT ILLEGAL.
Page suivante, une
page de méthode avec le CRIP, et le 119. Il faut avoir fait TOUTES CES
PAGES pour arriver à ce qui devrait être sur la page de garde, ou
en première page. Le numéro est vers la fin de la page, il est
écrit dans la même police, de la même taille que le reste du
texte, et pas en gras.
On est loin de la
brochure de sensibilisation contre les vols avec effraction, très
loin.
Les deux mots
magiques sont toujours absents. Police, Gendarmerie…
Cette page me semble
être la seule utile, à moins d’être analphabète, mais alors,
pas pro du tout, excusez, et vous auriez omis de la mettre, vous
auriez eu quelques problèmes je crois. Son style rédactionnel ne
correspond pas au reste du document, le pigiste confirmera.
Page 28
Première occurrence
du mot ‘souillure’, on a l’impression de lire un truc qui
s’approche de l’honnêteté, mais au final, rien de nouveau.
Blabla
reconstruction, blabla, se confier à un adulte, blabla ‘assumer
ses fonctions’, blabla ‘restaurer un climat de confiance’, très
joli graphisme avec la photo en contre-jour d’une tête juvénile
posée sur des jambes apparemment nues. Très bien trouvé, bravo.
Page suivante
‘Communiquer’
c’est confus, puisqu’on nous parle ici de médias, de réseaux
sociaux, puis on apprend pour la première fois, tout à coup, la
présence d’enquêteurs ! On ne sait pas de qui quoi ni d’où, Police ? Gendarmerie ?
Donc, dans la page
communication, on nous parle de ces moyens à utiliser dans le cadre
d’on ne sait pas trop quoi, la radio chrétienne ne vas quand même
pas être utilisée pour faire parler la victime ou le coupable, donc
on ne nous dit pas pourquoi utiliser ces moyens de comm, le jeu de
l’oie peut-être ? Et tout à coup REFLEXES A ADOPTER, on
apprend la venues des ‘enquêteurs’, et qu’il ne faut pas se
substituer à eux, ni ENTRAVER LEUR TRAVAIL, merci de la précision.
Page suivante, on
termine avec une couche de plus de blabla en gelée, une photo du pape, et
une citation de lui, qui me semble être ce qu’il y a de mieux
écrit dans cette brochure qui je l’espère me permettra d’allumer
quelques feux dans ma cheminée, car le bois est mouillé par les
temps qui courent, et c’est pas facile, mais je ne voudrai pas ici
passer pour un papiste quand-même…
Le reste du document
commence par des pages et des pages sur l’embauche des fameux
‘animateurs’, ce qui concerne bien sûr l’Église, mais pas moi
directement pour le moment, et des pages et des pages de références
bibliographiques, très très long. J’essaie de dire que tout cela
est à part, on peut considérer que la position officielle est
expliquée dans la trentaine de premières pages. On va quand même pas lire 40 livres dont beaucoup traitent de la sexualité des ados, pour se faire une idée de la position de l'évêque.
En bref je vous
explique ma position face à ce document.
On sent une position
groupée et solidaire, FACE à la police et à la JUSTICE. Une
inadéquation pour le moins avec le fonctionnement d’une société
organisée et civilisée.
Scientifiquement, la
société moderne ainsi que les autorités françaises ont fait bien
plus de chemin dans la compréhension de ces horreurs.
Moi-même ça fait
15 ans que je me suis focalisé sur ces sujets, et je constate le
manque total d’explications sur le fonctionnement de la psychologie
de la victime ‘standard’.
Rien n’est fait
pour expliquer le choc que c’est de tenter de faire face à une
situation comme ça quand on découvre ce genre de choses, comment y faire face ? Quels sont les
passages de l’évangile qui traitent de ce sujet ?
Ensuite quels sont
les dangers qui menacent celui qui tenterait de protéger une
victime, comment réagissent en général les coupables qui sont
dévoilés, qu’est-ce qu’un pervers narcissique, ou manipulateur ?
Dans les faits,
quand on apprend ça, on appelle la police, c’est tout. Le CRIP ou
le 119 actuellement, si c’est une fausse alarme, tout finira bien,
il vaut mieux surréagir que le contraire non ? Et bien ce que
l’on constate dans ce document c’est pile le contraire, avec
parfois des consignes qui semblent confiner à des troubles cognitifs
pour le moins.
L’impression que
cela me donne, c’est que ce genre ‘d’église’ doit plus
ressembler dans son âme à la morgue de Paris Descartes qu’autre
chose. Et là j’en viens à dire ce que beaucoup d’autres
disent,’ l’église ne protège pas les victimes ‘, je dirais
plus CETTE église… parce que c’est pas la mienne, et elle me l’a
bien fait comprendre, tant mieux. Mais elle ne protège pas non plus
ceux qui cherchent à les protéger, ces victimes, et elle ne leur
dit même pas merci s’ils ne sont pas des crétins-pétrus qui
mangent du pain rond. C’est une secte.
Elle contourne la
loi au maximum, elle s’abstient bien de rentrer dans les sujets
clés, et fait comme si de rien, alors que tous les éléments sont
là. Elle passe des couches et des couches de langage mielleux. Tout
porte à croire que quand ces portes-là seront ouvertes, il en
coulera pas du miel.
L’attitude du
‘président’ ‘français’, colle tout à fait avec cela,
menteur compulsif, prêt à TOUT pour atteindre son objectif SANS
JAMAIS SE REMETTRE EN QUESTION. Crade à souhait dans ses actions, il
est traître à la nation.
L’attitude de
‘l’église’ me fait penser à une organisation bouffée par le
secret, qui est rongée par la pédophilie, puisqu’elle en a
élaboré des techniques d’évitement, d’éléments de langage,
pour ne pas faire face, et ainsi se mettre dans l’illégalité, ce
qui semble ne pas les déranger du tout. Franchement, face à cette
question, j’ai l’impression de voir une bande criminelle qui
s’organise, se réorganise constamment pour trouver les façons de
ne pas être condamnée.
Elle adopte aussi le
comportement d’un pervers manipulateur de façon constante, c a d
qu’elle agit toujours au minimum quand il s’agit de faire le
bien, ou quand il s’agit de limiter le mal, les affaires Barbarin ou
autres nous montrent TOUJOURS la même méthode, et Elise Lucet nous
explique très bien comment ils déplacent systématiquement les
prêtres, sans les condamner, invpquer les deux mots magiques.
Point 1 ils disent
que rien ne s’est passé, point 2 que c’est de la calomnie, un
complot, point 3 devant les faits ils minimisent, se justifient en
trouvant des excuses mensongères, point 4 ils finissent par avouer
en pleurnichant des larmes de crocodiles. Mais penser que quand les
limiers commencent à les pister, ce serait le moment de saisir
l’occasion de sortir de là, et de, pour le coup, véritablement
‘confesser’, ah ça non, ils aiment bien trop… quoi ? Où
en sont-ils de leur péché infernal ?
Le 6 Juillet 2017,
les policiers du Vatican perquisitionnaient un appartement dans
lequel ils ont trouvé une énorme quantité de drogues, et des
hommes se livrant à des actes sexuels.
Je crois que le
livre ‘Sodoma’ de Frédéric Martel nous explique la même chose,
et que ce que cette perquisition a trouvé, n’est absolument pas un
acte isolé, alors demander à des gens comme ceux-là, d’avoir une
attitude responsable face à la pédophilie, c’est un peu comme
demander à un drogué à la coke de nous faire une conférence sur
les moyens bio pour conserver sa cloison nasale intacte.
'On ne résout pas un problème avec ceux qui l'ont causé', ceci n'est PAS une citation d'évêque.
Le document dont je
viens de faire le survol avec vous ici dénote-t-il d’un changement
d’approche, d’une prise de conscience ? ABSOLUMENT PAS.
Ils me font penser à
une seule chose, DES CRIMINELS EN BANDE ORGANISEE.
Je ne critique ici
bien entendu pas la foi chrétienne, ni la foi catholique sincère,
ni le catéchisme, ni le droit canon. Et c’est bien cela qui rend
cette enquête si pénible, c’est comme tenter d’interviewer un
diable reptile croisé grenouille déguisé en animateur scolaire de
la petite enfance, afin de savoir qui est le dernier dans cette école
à avoir violé un enfant. Ca donne envie de vomir, et bien pire
encore.
Non les enfants ne sont pas des jouets pour lubies libidineuses.
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