Petit message à mes amis lecteurs
C'est tout un livre que je devrais
écrire pour vous tenir au courant de mes dernières aventures, mais
comme je n'ai pas le temps, et qu'écrire sur le net, jusqu'à nouvel
ordre, ça se fait avec un clavier, et que les claviers, ça consomme
du jus, et bien je me contente d'un bref message.
Un message pour vous faire savoir
qu'après avoir quitté mon maquis favori, je m'en suis allé faire
un tour en Suisse comme tout le monde le sait maintenant, et qu'après
cela, je suis retourné en France, premièrement sans le sud, puis
vers Anger, puis à Paris, et ensuite en Normandie, et que
maintenant, je suis de retour dans le sud, au milieu des buissons
très précisément.
De retour dans le maquis quoi !
Ce fut un petit Road Trip apaisant,
avec en moyenne une agression/tentative de meurtre par étape.
Un vrai plaisir.
Donner l'identité de ces gens ne
relève pas forcément du secret d'état, mais n'est pas non plus de
la plus haute importance, puisque dans deux tiers des cas, il s'agit
de 'drones', c'est à dire de gens qui ne se rendent pas compte de ce
qu'ils font, et qui au final agissent pour le compte d'autres
personnes.
Il faudra néanmoins cerner leur profil
'publiquement', afin de ne pas donner dans le misérabilisme, dans la
sidération victimaire, ou dans l'excès de clémence. Décrire ces
gens permettra aussi de faire comprendre certains des problèmes qui
nous obsèdent depuis quelques décennies voir plus. Car en effet,
les gens doivent se demander ce qui pousse autant d'individus à
agresser un pauvre type perdu dans la nature qui crie depuis des
années à propos de ce qui lui a été fait, à un niveau purement
familial et personnel.
Vous l'aurez compris, j'affirme que ma
famille n'est pas anodine, mais de là à avoir des problèmes dans
toute la France... quand-même !
Ou alors ce sont mes opinions qui
dérangent. Ce sera au lecteur de se faire une idée par lui-même.
Donc bref, tout ça pour dire que la
santé ça va, quelques douleurs aux cervicales, quelques 'tatouages'
de plus, quelques cheveux blancs de plus, toujours pas vu mes
enfants, une compagne est venue combler le manque d'amour dont je
souffrais, un chien est dans ma vie aussi. J'ai plus de raisons
d'être heureux que le contraire. J'ai de plus en plus de gens qui
comprennent ma situation, bien entendu, mais la raison profonde c'est
ce que mon enseignant bouddhiste appelait l'insatisfaction, celle là,
elle n'est bien entendu pas résolue. Alors... dois-je commencer à
raconter ce que c'est ?
Il me faut ici dire que ma compagne, ma
fiancée, ma femme est catholique.
Et au bout du compte, après avoir
tenté pendant 5 ans de dire aux gens de faire attention, de dire aux
gens que si ce qui m'arrivait pouvait rester impuni, alors ce qui
allait leur arriver ne serait pas non plus regardé par ce qu'ils
appellent la justice. Et bien tenter d'anticiper les choses, de
protéger la société contre une 'clique' de pourris très
influents, ne fait plus partie de mes aptitudes, je vous le dis. Je
me contenterai à l'avenir de commenter ce qui sera arrivé. La
grille de lecture est quasi impossible à saisir sans passer au moins
dix ans de sa vie à fouiner sous les tapis.
Je pense donc maintenant passer le peu
de temps que je peux passer 'online' à tenter d'éclaircir l'esprit
de mes lecteurs avec des tirades plus 'spirituelles', voir
'scripturales'.
Je pense que les événements qui nous
'tombent dessus' sont destinés à faire comprendre des choses, ce
sont des formes de leçons de 'la vie'. Ils nous mènent quelque
part.
Pour certains, c'est la fin du monde,
pour d'autres l'avènement d'un âge d'or, et pour les derniers, la
plongée dans le chaos.
Un mélange des trois, c'est sûr. Une
répétition de l'histoire, bien entendu.
Cesser de me retenir, cesser d'épargner
à mes lecteurs ce qui tranche, ce qui fait mal, et pour ce faire,
point besoin de dénoncer les ficelles obscures de tel ou tel
scandale financier ou politique, non, il suffit de toucher à 'ce qui
est écrit', à 'ce qui nous pend au nez', à ce que l'on sait très
bien, mais que l'on a de la peine à formuler.
A tenter de tout expliquer dans le
menu, je n'ai réussi qu'à m'enseigner à moi même que la vérité
absolue est 'indiscible'. Tenter de raconter comment le monde marche,
c'est impossible.
On en arrive forcément à toucher le
spirituel. Point de tentative massive de conversion automatique ici,
c'est à l'épreuve de l'écriture sauvage et nourrie au thym que je
vous dis cela.
Oh oui courir à gauche et à droite en
distribuant des dossiers incriminants ça finit toujours par
réveiller des gens, reste à savoir quelles sont les statistiques
officielles, mais au bout du compte, le monde a-t-il compris, ou
plutôt ses habitants, que consommer en détruisant tout autours de
nous ne peut mener qu'à une grande destruction dont nous seront les
victimes nous-même. C'est l'effet boomerang, c'est sûr.
Nan je n'ai pas mis la main sur un
magot fantastique, Dieu m'en garde. Oui je considère les fruits de
ma lutte d'information avec un certain confort. Oui j'aimerai passer
du temps à dormir, à manger du pavé de bœuf, et le soir venu,
boire quelques verres avec ma compagne au bord de la piscine. Mais
pour l'heure, je vis dans les buissons en mettant en place les idées
fondamentales du survivalisme sincère, celui qui est pris entre les
buissons et la ville, celui qui ne sait d'où viendront les bombes,
mais qui malgré tout cherche la meilleure solution pragmatique.
Je ne peux vous la donner, car elle est
individuelle, elle dépend de chacun d'entre nous. C'est à chacun
d'entre nous de la chercher, les solutions ne sont pas évidentes, un
peu comme si la vie nous protégeait de nous faire voler ces
solutions, elles ne sont pas transmissibles.
Mais je peux continuer à écrire pour
donner les 'briques' de base qui sont le tronc commun à tous de
cette quête. Je ne prendrai pas la place de Jésus dans cette
histoire, il est déjà venu nous donner ces choses. Mais je peux
tenter de montrer de quelle façon d'autres éléments nous sont
confiés à l'époque que nous vivons.
Une chose est sûre, l'individualisme
exacerbé, l'égoïsme cynique, et la méchanceté institutionnalisée
ne sont pas les briques, à l'heure d'une information décentralisée,
qui seront suffisantes pour tenir le choc.
A bientôt pour des nouvelles des
buissons.
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