La liste des choses
que j’ai subies dans ma vie fait vomir. La plupart des gens qui
prennent connaissance de ces actes de cruauté sont soit pris
d’incrédulité, soit en arrivent à vivre un choc psychologique.
C’est pas marrant, mettez vous à ma place.
Ce n’est pas de me
plaindre de mon sort, afin de trouver des gens qui compatissent, qui
me motive à écrire. C’est de sortir cela de moi, pour passer à
autre chose.
Lutter, je ne fais
que cela depuis des décennies, au point que pleurer ne fait plus du
tout partie de mon registre, et que tenir tête aux pires pervers est
mon pain quotidien (enfin plus maintenant il est vrai).
Trouver les
coupables fait bien entendu parties de mes objectifs, raconter
devient par conséquent un acte logique et inévitable, pour tenir
informé ceux qui enquêtent.
Mais il y a autre
chose, c’est une envie de voir avec du recul l’ensemble de ces
choses pour trouver une raison à cette immense… indignation,
tristesse, colère profonde qui est lancinante au fond de mon coeur.
Et après cela, découvrir quelle est l’énergie qui m’a permis
de ne pas devenir fou comme tant d’autres le sont devenus après
avoir subi ne serait-ce qu’une partie de ces choses. Une sonde en
antarctique.
Petit j’ai été
victime de pédophilie de façon assez violente, de la part de ma
mère aussi. A 9 ans je n’ai plus voulu de ses bras maudits, elle a
donc décidé de me lancer une guerre secrète à mort. Elle a
employé ses relations fermentées pour qu’une brute me défonce à
l’école afin de m’envoyer méditer quelques tortures à
l’hôpital pendant deux mois. Cette brute est un enfant adoptif
péruvien d’un homme politique du canton de Vaud, de deux ans mon
aîné je crois, il m’a envoyé la tête à pleine force sur un
coin de table. Des années plus tard il commettra un rapt, qui fit
les premières pages. Tout ça pour dire que ma mère n’y a pas été
avec le dos de la cuiller. A l’hôpital je me rappelle d’une
infirmière qui m’a laissé le souvenir d’un bourreau, vraiment,
un monstre méchant, très méchant, prenant plaisir à la souffrance
d’un enfant avec sa face de porc.
J’étais à part
cela souvent malade étant petit, de façon violente, avec des
attaques de démons dans mes rêves (si on fait abstraction de ma
mère en elle-même), l’impression qu’il m’en reste, c’est
d’avoir grandi au bord de la mort. J’ai mis peu de temps à me
rendre compte que peu de gens vivaient des choses similaires dans mon
entourage. Puis quand mon père et moi-même avons quitté le
domicile familial je ne suis plus jamais tombé malade. Je suis très
résistant en fait, très très résistant.
Mais là c’est mon
père qui a amorcé la descente vers la mort petit à petit.
Et pendant ces
quatre années j’ai été son aide-soignant. Quelle belle bande de
bras-cassés dans la campagne sous l’artillerie !
Mais pensez-vous que
j’ai été soutenu d’aucune façon ? Non, bien au contraire,
ma mère et sa fille ne cessaient de me faire des reproches à son
égard, lorsque nous nous voyions.
Après sa mort, ma
part de l’héritage m’a été volée avec l’aide de quelques
notaires pourris dont un passe maintenant au tribunal pour des actes
similaires.
Le comportement du
mari de ma sœur, de ma sœur, et de ma mère me montre que leur
implication dans ce que je sais être un assassinat est difficile à
ignorer quand on y regarde de près.
Je me suis donc
retrouvé seul, vraiment seul.
Mais toujours
chassé.
En 1998, un grave
accident de surf. Dans le cadre d’un guet-apens. Je n’ai pas été
soigné, l’accueil médical a été une insulte qui se paiera un
jour où l’autre. Les preuves sont dans mon corps.
Côtes cassées,
vertèbres déplacées, épaule luxée, et je ne parle pas des
organes internes. Au moins sur le champ de bataille on a parfois
droit à des mains qui vous secourent et vous veulent du bien, si on
n’est pas mort avant.
Comme je ne pouvais
plus travailler, j’ai demandé 100 francs à ma sœur, elle et son
mari m’ont poliment fait comprendre dans leur langage hypocrite
d’aller me faire foutre… tout simplement.
Moi qui tentais
toujours dans mes relations de couple de protéger mes copines des
mains baladeuses de leurs pères (j’ai pas eu de chance dans la
sélection faite par ma mère), pensez vous que ma sœur amatrice de
tirades lyriques à propos des méchants papas incestueux aurait
bougé son petit doigt crochu, ou rien que son cul, pour m’aider ?
La réponse fait sourire, quand on est coutumier des enquêtes sur la
pédo-criminalité dite ‘satanique’ (pour le show).
Je me suis en plus
de tout cela, quelques temps après, trouvé défini comme cible par
la famille de ma femme. Femme qui en plus de cela avait un prénom
franchement ridicule.
Ma mère était
proche de °°°°°-°°°°°° °°°°°°°, responsable de la
culture pour la ville de Lausanne, et par conséquent proche du
ballet Béjart. Moi je pense que ma mère était en fait la madame
Claude de cette ville. Au moins deux de ses vendeuses avaient fait
partie du ballet. Ce n’est pas pour dire que les danseuses sont des
putes, mais dans cette ville à l’époque, presque.
Donc se dire qu’une
famille en relation avec des assassins, des notaires pourris, des
‘danseuses’ sur le retour, qui est impliquée dans au moins un
vol gravissime constaté, puisse être impliquée dans un trafic
d’êtres humains, ce n’est pas de l’affabulation. Vol
gravissime car commis sur un orphelin isolé, donc particulièrement
révélateur d’un manque total de retenue, ou de connaissance du
code d’honneur, procureur satanique ou pas.
Mes relations aux
femmes étaient donc totalement contrôlées. Mes relations avec mes
amis aussi, après un certain temps, 1993 pour être exact, la mort
de mon père interviendra.
Cette année-là
j’ai tout simplement été abandonné par ceux que je croyais être
mes amis. Il faut dire que quelques années avant, j’avais perdu
dans une avalanche ceux de ma classe qui auraient pu aller avec moi
plus avant dans une vie professionnelle réussie et intéressante.
Mais de là à penser que cette avalanche n’est pas due au hasard…
nanan, dans une vallée qui n’avait jamais vu cela de mémoire de
prêtre !
Qu’importe.
Le jour de la mort
de mon père, c’est quatre jours que j’ai dû attendre avant de
pouvoir l’annoncer à ma mère et à ma sœur. Je l’ai déjà
raconté dans mon bouquin, mais je le répète car aujourd’hui je
ne peux que constater que cela ne laisse aucun doute, c’est encore
une preuve de leur participation à un assassinat. Ils étaient en
train de fomenter ensemble de ce qu’il fallait dire, faire, en ce
qui concerne la façon de faire main-basse sur le pognon. Jamais de
ma vie je n’avais eu besoin de plus d’une demie journée pour
joindre l’une ou l’autre, accros au téléphone, les deux
pétasses.
Bref.
Je passe sur les
nombreux comportements dangereux de la part d’usagers de la route à
mon égard qui me donnaient plus l’impression de vivre au portugal
ou au maghreb qu’en suisse.
Ma mère se vantait
bien plus d’avoir eu une mini à Londres que d’avoir vendu son
cul à des journalistes à Paris. Ses liens avec le gratin
franc-maçon côté sodomie et petits garçons ne fait aucun doute
pour moi. Alors quand vous les avez à dos avant même de savoir
interpréter un petit doigt en l’air, c’est Verdun sans le fusil,
laissez moi vous le dire !
Dans ce bout
d’article sécrété sans souci pour la tournure, je ne souhaite
pas vous faire part de l’impression que ça fait de voir ces
visages quand vous les voyez, mais simplement faire la liste, ou
tenter de le faire de temps à autres, histoire de réactiver mes
‘réseaux neuronaux’, pour ne pas les laisser aller en enfer sans
avoir le vent dans le dos (ces gens-là, pas mes réseaux).
Puis il y a eu Miss
Disney World dans ma vie, et de nouveau la destruction, le vol, Ils
nous ont tout pris. Le manège équestre que je tentais de construire
à bout de bras, mes enfants, les chiens, la situation sociale, etc.
Alors nous avons fui, en France.
Un an dans la forêt,
pour écrire ce livre, plusieurs battues de chasse clairement
destinées à nous faire vivre ce fameux ‘accident de chasse’ qui
ne viendra pas. Nous avons appris sur le champ les techniques
‘troupes spéciales’, toujours sans le fusil. Parfois le tir est
entendu à moins de 30 mètres, et le calibre 12, ça pète. Protéger
ma copine, comme d’hab.
Suis habitué
maintenant, n’ai rien connu d’autre, avant de me les faire
violer.
Et tout ce que ma
mère et ses copines ont dit de moi : je suis un drogué
paranoïaque, je suis méchant avec les femmes, je suis un
affabulateur, je dilapide l’argent.
Mais ma vie à moi,
c’est une pluie de morts encore plus longue, mon patron à la
Piscine de Bellerive, mort. Mon Patron chez Protectas, mort (c’est
moi qui ‘par hasard’ ai racheté son chien Blacky), celui qui a
fait l’émission télé de Tell Quel sur la piscine quand j’y
étais en me montrant de façon défavorable, mort. Mon parrain, chef
de ‘révision’ à la Deutsche Bank, mort. Je trouve que ça fait
beaucoup d’anciens patrons morts, mais bon, je ne voudrai pas être
taxé d’affabulation. Je vous parle de morts survenues il y a 10,
20 ou 30 ans maintenant de cela, pour des hommes entre 60 et 70 ans
il me semble. Des morts survenant par les temps qui courent
pourraient bien être dues à la vieillesse bien entendu. Donc
celles-là… pas !
Ils ont violé mes
enfants bien entendu, pas la peine de le dire.
Ils les ont tournés
contre moi bien entendu, comme ma mère a essayé de le faire avec
moi.
Je n’ai pas de
nouvelles d’eux depuis six ans, cela relève du pénal, mais ils
n’en ont cure.
Menaces de mort,
empoisonnements.
Pendant qu’ils
passent le brevet d’hélico, des vacances en Algarve, en Suède, à
Davos, etc
Et toujours cette
accolade fraternelle, aaaah comme c’est beau d’être une pute à
ce point-là !
Oui, c’est moi qui
ai honte de les avoir eu dans ma vie, c’est bien ça qui me colle
sous les semelles avec cette odeur ! De quoi vous faire jeter
les chaussures.
Moi qui ai tout fait
pour apprendre la sagesse, j’ai été persécuté de toute leur
énergie par des châtelains de MA PROPRE FAMILLE. Invité dans des
réseaux par personne, car maudit par eux, par ces porcs, je suis
leur pire cauchemar à l’heure qu’il est.
Et puis ils ont jeté
tout ce qu’ils avaient en terme de sorcellerie électro-magnétique
et tout le bataclan. Mais ça c’est une autre histoire, ça fait
cinquante ans qu’on sait que les ondes radars interfèrent avec le
cerveau, mais ils persistent à croire que leur pédophilie leur
donne du ‘pouvoir occulte’. Pauvres mecs !
Ils ont torturé mon
fils cadet, mais ça c’est une autre histoire. Lui le radar, il lui
ont écrasé la tête avec quand il était déjà sorti, mais
toujours pas atteint les neuf mois. Quelle technique !
Alors chers
lecteurs, comprenez que tout cela m’a amené au-delà de ce que
l’on appelle une ‘envie de vengeance’ ou ‘envie de justice
exercée par moi-même’. Pour diriger, il est important de savoir
déléguer !
C’est aussi un peu
pour cette envie de refaire ce grand voyage avec vous mes lecteurs,
que je pose ces lignes, car un truc est sûr, c’est que j’incarne
une certaine forme de courage, de force mentale. Mais bien plus que
cela, quelles sont les vraies ressources cachées qui se sont
révélées à moi pour me permettre de vous écrire aujourd’hui ?
C’est cela la question. La sagesse que j’ai étudiée pendant
tant d’années, est-il possible que cela soit lié dans l’invisible
à ma victoire, car c’est une victoire aujourd’hui de pouvoir
vous raconter tout cela, indubitablement.
Que suis-je pour
avoir été capable de les emmerder autant que cela ? C’est
encore un autre sujet.
Alors en attendant,
le monde entier (ou presque) a switché en mode ‘évacuation de la
merde’, les réseaux pédopornos, les partouzes au vatican, etc
etc, va savoir pourquoi je me suis retrouvé dans cette merde
mondiale à ce moment-là, au moment où enfin la justice des hommes
met la main sur mes tortionnaires ! Ah quel panache ce caca sous
mes chaussures !
Et je dois dire que
je suis bien sorti d’auschweitz une fois pour toute, mais
croyez-vous que j’ai des nouvelles de mes enfants ? Non.
Croyez-vous que j’ai un espoir de me voir rembourser la somme
volée, sans même parler des intérêts ? Non. Merde quoi, ça
s’appelle la part réservataire, et même en usufruit, c’est
quand-même un dû.
Tous les jours de ma
vie, je travaille à bousiller leur ‘royaume’ fait de boulettes
de caca de bébé constipé, et qui saigne du cul.
Ca ne me laisse que
ZERO vacances, je dors avec mon pantalon TOUTES LES NUITS, je ne me
rase que rarement, car JE N’AI PAS LE TEMPS. Ce qui fait peur à la
plupart des gens, moi je m’en fous. Ce qui déchire le coeur de la
plupart des gens, moi ça me motive à mettre en PLS et commencer à
poser les questions d’usage en attendant l’ambulance, ou s’il
n’y a plus de questions, le corbillard.
Donc dans cette
lutte qui est devenue une guerre pendant ce temps, à une époque où
bien des entrepreneurs avaient investi dans la destruction de villes
entières, j’en veux pour preuve le fait de fabriquer des tours
d’habitation avec des panneaux inflammables, je continue à avancer
sans avoir le ‘luxe’ de me reposer. Le résultat c’est que mon
esprit s’est complètement détaché de l’émotion relative à la
vengeance/justice. Je n’ai plus de place pour les enfantillages et
l’ignorance des choses graves de ce monde en guerre. Je regarde les
bas-fonds de la corruption humaine avec une désillusion qui me
rapproche du ciel, au sens intellectuel, les merdes ne volent pas.
Car il n’y a que
dans les védas, dans la mythologie grecque, ou dans la Bible bien
entendu, que l’on trouve des passages qui peuvent permettre
d’aborder ce qui s’approche le plus d’une ‘rétribution’
adéquate face à un tel niveau d’abrutissement démentiel.
Peut-être est-ce
pour cela que la Bible dit bien que la vengeance appartient à Dieu.
Logique non ? Car devant tant d’horreur en érection dans du
sang de bébés, se venger reviendrait à devenir fou je crois, ou
tout du moins chercher à le faire pendant des années. Donc je crois
que c’est cela tout simplement qui m’a aidé à tenir : ne
pas le prendre perso, comme un bon militaire.
Et maintenant la
vengeance arrive, dans sa dimension judiciaire, policière,
militaire, incendiaire.
Car il n’est pas
interdit de lutter, de se défendre, de dénoncer, et pourquoi pas de
coller une tarte ou deux de temps en temps. Mais à part la légitime
défense, ou les cas où l’on intervient pour sauver des innocents,
se venger soi-même, je pense, a le défaut de faire prendre le
risque de laisser échapper le coupable à une partie de ce qu’il
mérite ici-bas. Rien ne remplace le plaisir immense de voir des
monstres confrontés à leurs actes EN PUBLIC, et ça c’est
vraiment horrible (ou jouissif, selon l’angle d’attaque). TANT
MIEUX. Souvent, lorsque le coupable d’horreurs est abattu par la
police, les proches des victimes expriment le regret qu’on n’ait
pas pu l’amener face à ses juges.
Je n’ai rien à
voir avec ces gens, il est évident que je n’ai plus aucune
affection pour eux, mais je n’ai plus non plus de colère, ce sont
les stades naturels psychologiques face à la mort ; le refus,
la colère, la tristesse, et l’acceptation. J’en suis à
l’acceptation, l’acceptation du fait que ces gens-là et
moi-mêmes sommes totalement différents. Je me suis retrouvé au
mauvais moment au mauvais endroit par ma naissance. J’ai appris la
noblesse par la force, j’ai appris la vie par moi-même, j’ai
appris la sagesse par la guerre, et l’amour par la perte. J’ai
appris la force par l’amour.
Je n’en donnerai
pas une goutte à ces gens, ce serait un poison mortel dans leur
équilibre mental imaginaire et pschopathologique, incestuel
post-freudien, je ne voudrai pas les terminer avant qu’ils ne
comparaissent.
Bon, si ça arrive
par accident, j’en suis plus à me lamenter sur mon sort, une balle
de perdue, dix de retrouvées.
Plus de de dix fois
la galle hyper-profuse, Ascabiol est mon ami ! Des céphalées
dans la forêt avec des vomissements en jets à me faire tomber les
plombages et me faire des plaques d’abdos et me limer les côtes
cassées (au niveau du fossile des fractures). Me faire braquer dans
ma chambre d’hôtel par des flics qui tremblent, le canon sur la
tête, des troupes d’élite. Ramener des gens aux urgences, mon
père, ma femme, mon enfant, des brûlés, des accidentés, y aller
moi-même, ma déco d’intérieur, c’est celle de l’ambulance.
Apprendre par des moyens détournés que mon fils aîné se prend
pour spiderman. Avoir vu des faux-flics me menacer chez moi avec des
gants en cuir. Apprendre qu’on viole mes enfants en changeant leurs
couches. Avoir frôlé la mort en bateau, à pied, en voiture, à
moto, à cheval, avec une femme, dans des restos, et tout ça pour du
fric, du fric d’un mort. Me faire insulter, calomnier, menacer,
trahir, mais jamais ridiculiser. Me faire flinguer dans la neige.
Etre cocu au point de devenir une blague populaire. Se faire
dévisager par le lieutenant d’une section de blindés légers sur
le parking devant chez moi. Voir des gens mourir pour avoir été
sympathiques avec moi. Voir des avions de chasse en rase-motte devant
mon balcon, ou au dessus de ma tête, pour des bonnes et des
mauvaises raisons. Des super pumas. Poursuivi par des orages de
grêle. Se faire accuser d’être l’antéchrist. Se faire voler
tout ce qui restait de la vie d’avant. Être tancé par des
simulacres virtuels du diable, dans un grand jeu de rôles. Voir le
Mistral à Marseille. Se retrouver coincé entre Gladio et la mer
bleue et profonde. Ecouter des chants de jeunes soldats dans la nuit,
près du campement. Voir des orages de loin dans un horizon de
guerre. Faire la morale à un douanier russe. Faire la morale à un
ambassadeur russe qui parle allemand. Parler à un hypocrite sans lui
montrer que je vois son jeux. Constater un deal pour une bombe
nucléaire dans la ville où elle est sensée exploser. Rencontrer
des tueurs de guerre, des assassins, dormir avec. Bouffer du riz
pourri avec des soldats africains dans un abri nucléaire. Se faire
traiter de SDF. Sentir le vent tourner autours de la montagne au
sommet de laquelle vous méditez. Voir les mirages en rase motte
juste en dessous, prenant le virage pour éviter le sommet d’à
côté. Préparer des cambriolages pour manger sans jamais pouvoir en
faire un, maigrir. Voir des croix glorieuses dans le ciel (faites par
des avions). Expliquer et démontrer pendant quatre heures à un
procureur qu’il sera fusillé à cause de sa corruption. Inspirer
la peur aux gens à cause de ce qu’on vous a fait. Contempler
l’histoire et ensuite se faire rattraper par elle. Être au milieu
d’un gros braquage.
Donner des
instructions de guerre, soigner les enfants, parler à une femme,
regarder les roses grandir. Regarder des roses mourir.
Regarder des trains
de marchandises, regarder les nuages et y lire la politique, regarder
les arbres et y lire l’histoire, regarder les pierres et y
contempler les rois, regarder le feu et y voir l’enfer.
Regarder des
chanteuses de mauvais goût, des continents de plastique, des
accidents d’avions, des fraudeurs du fisc en politique. Des agents
doubles qui affirment tout avouer.
Allez, à la
prochaine bande de nouilles en treilli.